Les Allah La's, petit combo de Californie, nous rejoue la musique garage des 60's avec vue sur la mer, une espèce de surf-music sous Léxomil. Pas forcément très original mais tout à fait à mon (bon) goût. Groupe découvert sur les ondes de FIP entre deux couches de jazz trop free pour être écoutable et de World Music bien-pensante pour malentendants.
Django Django est un groupe écossais au nom bizarre bizarre. Ils ont des percus en carton et en cosses de noix de coco. Ils ont l'air un peu pince-sans-rire-qui n'en-pensent-pas-moins. Ils mélangent Electro et Pop avec de petites touches psyché, notamment dans les répétitions rythmiques et les choeurs.
Le vieux docteur n'est pas encore souffreteux et il lâche en 2012 un alboum que bien des djeune's n'ont pas l'énergie de pondre. Un savant mélange de soul, de pianos déglingués, de cuivres chauds et de têtes de poulets vaudous. Sur Revolution, s'y ajoute un petit solo d'orgue façon garage qui me met en joie.
Originaires de Toronto, Hooded Fang ("Canine aux paupières tombantes" ou "canine cagoulée" selon un traducteur-web) lance des beats 60's, des guitares aux échos surf, des zoulies mélodies avec des petits choeurs et la structure de Tosta Mista est légèrement foutraque façon franchement répétitive : tout ceci est parfait pour mes oreilles.
Jack White pond des mélodies imparables et met en place les arrangements rock amerloque léchés qui vont bien. Mais alors pourquoi ce premier album solo est-il un peu chiant ? Parce qu'on pense trop souvent aux Raconteurs et pas assez aux White Stripes en l'écoutant ?
Génie has-been qui a déjà tout dit ? Rien n'est moins sûr !
De son vrai nom, Jacob Edwin Kennedy, Jake Bugg est un jeune chanteur britannique né en 1994 (gloups) qui aime (sans doute un peu trop) le folk et la country. Parfois, le mélange à la sauce pop anglaise est bien dosé et la mayonnaise prend dans mes oreilles (ça dégouline) comme sur Lightning Bolt.
Lonely LoeB a récupéré le vieux Mac de Christine avec GarageBand installé dessus (ou dedans, ça dépend où on se place). Catalyseur suffisant pour le remettre à la guitare électrique mais pas assez puissant pour lui redonner de la voix (à suivre en 2013 ?).
Tama Impala, révélation psyché de l'autre côté du monde en 2010, a sorti son deuxième alboum en 2012. Après une surprenante surprise en ouverture, il m'a fallut attendre la 8e plage pour que les synthés et les mélodies Bee-Gees laissent enfin place à une envoutante scie psychédélique (surtout à partir du solo), à écouter en boucle.
Cinq australiens, dont 2 transfuges de Tame Impala, forment Pond. Assez logiquement, on retrouve dans leur alboum le goût des sonorités psychés mais aussi un penchant nettement plus marqué pour la sauvagerie que leurs aînés (point de Bee-Gees à l'horizon). Essai transformé.
Oh, du Shoegaze sans guitares wha-wha saturées... Passée la surprise, on se rend compte que le Shoegaze sans distorsion, ça ressemble beaucoup à de la variété-pop-anglo-saxonne-de-base et on passe à autre chose ! Mais on garde quand même Der Microar pour faire la dizaine.